Le problème de Macron, c'est qu'il fait rien pour nous protéger du réchauffement climatique. Du coup, j'ai fait un éventail.
Eventail Bois/ Coton/ Polyester 42.5 x 23 cm
Mais pourquoi j'accuse Macron ?
À la fin du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, la France n’a pas tenu ses promesses en matière de climat. Alors qu’il se présentait comme le défenseur de l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, il a lui-même manqué à cet engagement. Fait inédit, l’État français a été reconnu coupable de « préjudice écologique » par la justice pour son inaction.
Emmanuel Macron n’a pas respecté sa promesse de fermer toutes les centrales à charbon avant la fin de son mandat.
Plusieurs dizaines de milliards d’euros d’argent public ont été allouées aux énergies fossiles (pétrole et gaz) pendant son mandat. La France figure parmi la quinzaine de pays européens qui subventionnent davantage les énergies fossiles que les énergies renouvelables, et elle est le seul État européen à ne pas avoir atteint ses objectifs de développement des énergies renouvelables.
Les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports ont quasiment stagné durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, alors qu’une réduction drastique est urgente. Les rares mesures prises et les reculades dans ce domaine font perdre un temps précieux pour la lutte contre le changement climatique.
En matière de transition agricole, Emmanuel Macron a continué à défendre un modèle productiviste et agro-industriel polluant, ce qui a entraîné une stagnation des émissions de gaz à effet de serre de ce secteur, deuxième plus gros émetteur en France. Malgré ses grands discours sur la biodiversité, les actes concrets se sont faits rares, que ce soit en matière de protection des océans ou de lutte contre la déforestation en Amérique du Sud, notamment liée à nos importations de soja pour nourrir nos élevages industriels. Ce quinquennat aura également été marqué par une répression sans précédent des mouvements écologistes, dénoncée par les organisations de défense des droits humains.
Source : Greenpeace
En chiffre :
Émissions territoriales : environ 404 millions de tonnes de CO₂-eq en 2024, soit une baisse de 0,9 % sur l’année.
Le rythme est jugé trop lent pour atteindre la cible −55 % en 2030.
Source : INSEE, Bilan carbone 2024
Empreinte carbone totale (avec importations) : 563 Mt CO₂-eq, soit 8,2 t/habitant. En baisse d’environ 20 % depuis 1990, mais les importations annulent une partie des progrès nationaux.
Source : Ministère de la Transition écologique – Empreinte carbone 2024
Part des renouvelables dans la consommation finale d’énergie : 22,3 % en 2023. Objectif : 33 % d’ici 2030 (Loi Énergie-Climat) → retard significatif.
Source : Agence européenne pour l’environnement (EEA), 2024
Part des renouvelables dans la production d’électricité : 33,9 % en 2024, portée par l’éolien et l’hydraulique. Avancée notable, mais objectif de 40 % repoussé.
Source : EnergyNews, 2024
Nucléaire : relance confirmée avec six nouveaux EPR2 annoncés et prolongation du parc existant. Retour en force du nucléaire, contraire à la trajectoire initiale de réduction.
Source : Public Sénat – Bilan environnemental de Macron
Rénovation énergétique : dispositif MaPrimeRénov’ élargi, mais peu de rénovations “globales” par rapport aux objectifs du plan climat.
